L’airbag Takata monté sur les véhicules de marque Citroën C3 et DS3 présente un risque bien réel pour des milliers d’automobilistes qui ne peuvent plus du tout utiliser leur véhicule. L’avocat montpelliérain David Guyon vient de lancer une action collective d’ampleur nationale, à l’encontre du groupe automobile Stellantis.

L’équipementier Takata est impliqué dans un scandale qui a pu entraîner la mort de plusieurs personnes entre 2009 et 2016. Problème, l’industriel japonais a déposé le bilan en 2017. Et il a disparu. En cause, un « airbag tueur », ainsi que le décrit l’avocat montpelliérain David Guyon, qui est en train de lancer une action collective à l’encontre de Citroën et des différents constructeurs concernés.

Plus de 300 personnes ont déjà répondu à son appel, « et une cinquantaine de dossiers sont en cours de constitution ».

En France, Citroën a rappelé plusieurs modèles pour remplacer les pièces dangereuses. La campagne de rappel sur des véhicules fabriqués entre 2009 et 2019 a concerné près de 250 000 Citroën C3 et DS 3 rien que dans l’Hexagone. « Mais on ne sait pas encore le chiffre exact. Et si Takata est impliqué dans d’autres marques ».

Mutualisation des frais de justice

Cette action collective a pour but « de mutualiser les frais de justice et permettre à un maximum de clients de Citroën de pouvoir bénéficier d’une indemnisation », indique l’avocat. L’objectif étant de tenir le groupe automobile Stellantis, incluant Peugeot Citroën Opel, responsable de ses produits défectueux.

En cas de déclenchement, la dégradation des gaz contenus dans les airbags conduit à la propulsion à plus de 300 km/h, de petites pièces de métal en direction du visage, « ce qui pourrait, mais une enquête pénale est en cours, avoir entraîné le décès d’une vingtaine de personnes en France », explique David Guyon.

Des conséquences économiques lourdes

Des procédures pénales sont déjà engagées à Toulouse, par le biais d’une action collective. « Elle a pour objectif de condamner pénalement, mais pas d’indemniser les victimes », ce à quoi veut s’employer Maître Guyon, devant le tribunal judiciaire.

Dans sa ligne de mire, « les conséquences économiques lourdes supportées par les conducteurs, qui ont parfois une activité professionnelle liée à leur véhicule, et le devoir de le maintenir assuré par exemple, quand bien même celui-ci a l’interdiction de rouler ».

Au 24 juin, près de 22 000 airbags auraient été réparés en France. L’entreprise a annoncé doubler sa capacité de production des coussins gonflables à partir du mois d’août, avec 14 500 airbags livrés par semaine.

Nous reviendrons dans les prochains jours sur l’évolution de cette action collective.

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